12/11/2015 : Biodiversité et pratiques agricoles dans le Luberon


Construction d’un indicateur de biodiversité dans le Luberon.
  Le choix de la Chevêche d’Athéna



Pour faire face au déclin de la biodiversité, les programmes de conservation ont principalement porté sur les espèces les plus rares, confrontées à une menace d’extinction. En revanche, la diminution des espèces communes a beaucoup moins mobilisé l’attention. Pourtant, vu le nombre d’individus qu’elles regroupent, ces espèces ont un impact majeur sur la structure et les caractéristiques des écosystèmes.

Il en va ainsi des oiseaux, qui jouent un rôle vital dans le fonctionnement de nombreux écosystèmes. À ce titre, ils font l’objet de programmes de surveillance intensive en Europe depuis des décennies. Ce sont en effet d’excellents indicateurs pour étudier comment les populations des espèces rares et communes évoluent au fil du temps.

Dans ce contexte, après une présentation générale de l’état de santé des populations d’oiseaux en France, Olivier Hameau abordera l’exemple de la Chevêche d’Athéna, qui fait l’objet d’un programme de suivi dans le Parc Naturel Régional du Luberon.
Il expliquera pourquoi ce petit rapace nocturne, typique des milieux agricoles, a été choisi comme indicateur de biodiversité, les conditions de mise en place de l’étude, de son suivi, ainsi que la gestion des résultats en relation avec les pratiques agricoles.

Olivier Hameau,
ornithologue à la Ligue pour la Protection des Oiseaux Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Olivier Hameau est ornithologue naturaliste et anime, en partenariat avec le Réseau Régional des Espaces Naturels, la mise en œuvre de Plans d’action en faveur d’espèces spécialistes des milieux agricoles (la Chevêche d’Athéna et les Pies-grièches).

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