10 Octobre 2017 Femmes en Sciences

Mardi 10 octobre 2017

Femmes en sciences : sont-elles invisibles ou absentes ?Comment faire face aux stéréotypes sur la place des femmes en sciences ?


 par Caroline Champenois  
chercheuse en physique quantique au CNRS




Caroline Champenois est physicienne, chargée de recherche au CNRS. Elle travaille à Marseille depuis 2000 après une thèse à Toulouse et des études supérieures à Nancy et Lyon. Sa spécialité est la physique quantique expérimentale et plus particulièrement l’interaction entre lumière et atomes pour des applications liées de près ou de loin aux horloges atomiques. Elle est membre de la commission “Femmes et Physique” de la Société Française de Physique et membre de l’association Femmes et Sciences. À ce titre, elle va à la rencontre des lycéens et lycéennes, et de leurs professeurs, pour tenter de lever les stéréotypes qui éloignent encore trop souvent les jeunes gens, et surtout les filles, des carrières scientifiques et techniques.



Sujet de la conférence
Aujourd’hui, alors que les filles sont presque à parité avec les garçons en Terminale S, un quart seulement des diplômes d'ingénieurs sont délivrés à des femmes. Globalement, les différences d'orientation entre filles et garçons se sont peu estompées avec le temps : aux garçons, les filières de production, la mécanique ; aux filles, les métiers du secteur tertiaire, les formations littéraires... Pourtant, il est clair que les professions scientifiques et techniques sont porteuses d’emplois car notre société, dont la technicité augmente, a de plus en plus besoin de profils de ce type.
Pour assurer une participation équitable des femmes et des hommes aux grands défis que notre société devra relever, il convient d’agir non seulement auprès des jeunes filles, mais aussi auprès de celles et ceux qui les influencent, en premier lieu, famille et monde éducatif (enseignantes et enseignants, conseillères et conseillers d'orientation psychologues...). Comme nous tous, ils sont modelés inconsciemment par des images et des modèles issus de l’identité traditionnelle féminine prescrite par la société. Ces stéréotypes entraînent des préjugés qui éloignent encore trop souvent les jeunes filles des filières scientifiques et techniques. Mettre en valeur les contributions des femmes scientifiques est un moyen de sortir de ces stéréotypes. Sera-t-il suffisant?










Fruitière Lourmarin
D943 : Croisement av du 8 Mai, av Raoul Dautry : plan d'accès
 GPS : Latitude : 43.766128 | Longitude : 5.364005
 



13/06/2017 : Henri LABORIT, un précurseur en neurobiologie


Le diaporama de la présentation de Bruno DUBUC est disponible en cliquant sur le lien suivant :

 Alors qu’il est chirurgien au Service de Santé des Armées, Henri Laborit s’intéresse aux techniques  d’anesthésie et fait au début des années 50, deux grandes découvertes : la technique de l’hibernation artificielle qui va révolutionner la chirurgie et le premier neuroleptique au monde : la chlorpromazine.  Ces découvertes et les brevets qui vont en découler lui permettent de créer son propre laboratoire et de poursuivre ses recherches en totale indépendance avec une petite équipe de passionnés, s’attirant ainsi les foudres de l’establishment médical Français qui voit en lui un rebelle incontrôlable et imprévisible.
Rebelle, il le sera effectivement toute sa vie, pour le bonheur de la science (beaucoup voient en lui un précurseur des sciences cognitives modernes) et des nombreux lecteurs de ses ouvrages de vulgarisation à qui il fait partager sa connaissance de la biologie mais aussi son impact sur le mental et le social.

“Mon oncle d’Amérique”, film réalisé par Alain Resnais en 1980 est une illustration de ses travaux. On y voit des hommes et des rats de laboratoire qui présentent tant de points communs lorsqu’ils font face à une agression !
Le film connaît un succès certain même si on lui reproche parfois de faire du ”behaviorisme”, ce à quoi il répond : ”que voulez-vous qu’on montre dans un film à part des comportements ?”.

Mais le plus frappant chez lui est probablement sa capacité à remettre en question les idées établies, sûrement parce qu’il réalise très tôt à quel point celles-ci sont le fruit de conditionnements socio-culturels, conditionnements qu’il préconise de “fuir” en faisant appel à l’imagination, cette capacité que nous avons à fabriquer de nouveaux concepts et ainsi moins subir ceux que nous imposent la biologie et/ou notre environnement social. En cela, son message est intemporel, rafraîchissant et libérateur : il donne envie de comprendre, découvrir, être surpris, voir plus loin.

Bruno Dubuc, rédacteur scientifique en neurobiologie, a été fortement influencé par les idées de Laborit qu’il voit comme “… un penseur majeur du XXe siècle, multidisciplinaire, innovateur, provocateur et critique féroce de cette société productiviste…” . Il lui a consacré en 2014 un site web très complet www.elogedelasuite.net pour permettre (enfin) à ses idées d’entrer dans un XXIe siècle qui en a tant besoin !

Bruno a accepté, et nous l’en remercions vivement, de faire, depuis le Québec,  une présentation dont l’objectif est double : nous donner un aperçu des connaissances actuelles dans le domaine du cerveau et nous montrer en quoi les travaux et idées de Laborit ont été essentiels au développement de ces connaissances.

Bruno Dubuc détient une maîtrise en neurobiologie et a fait de la vulgarisation scientifique pour des séries télé (Les Débrouillards) et des magazines (Québec Science) pendant une dizaine d’années. Depuis 2002, il est rédacteur du site web Le cerveau à tous les niveaux (www.lecerveau.mcgill.ca) dont le contenu, à différents niveaux de difficulté, explore les comportements humains du niveau moléculaire au niveau social, en passant par le cellulaire, le cérébral et le psychologique.
Malgré plusieurs prix et mentions  (http://lecerveau.mcgill.ca/flash/pop/pop_diffusion/pop_diffusion_i.php) le site a perdu son financement stable en mars 2013, ce qui a amené son auteur à intensifier ses activités de conférencier entreprises quelques années auparavant. Il a ainsi créé de nombreuses conférences (http://lecerveau.mcgill.ca/flash/pop/pop_pres/pop_pres_liste.html) qu’il a eu le plaisir de présenter dans plusieurs établissements d’enseignement (voir  http://lecerveau.mcgill.ca/flash/pop/pop_pres/pop_pres_i.php).
Il offre aussi depuis 2014 des cours intensifs de perfectionnement en neurosciences (d’une journée ou deux, voir http://lecerveau.mcgill.ca/flash/pop/pop_pres/pop_pres_ecole_profs.html) aux professeurs de niveau collégial pour les aider à suivre l’évolution de la recherche dans un contexte où leurs tâches d’enseignement ne le permet toujours facilement.

16/05/2017 : Qui était Néandertal ?


Pourquoi s’intéresser à Néandertal aujourd’hui ?

D’abord, parce que, parmi les quelques 11 espèces du genre Homo, Néandertal est le plus proche de nous. Nous, Sapiens, descendons, comme Néandertal de l’espèce Heildelbergensis.

En quelque sorte, c’est notre frère disparu, il y a peu de temps d’ailleurs, environ 30 000ans. Il nous a très probablement transmis certains de ses gènes qui nous ont été très profitables.

Ensuite parce qu’il a vécu dans les mêmes territoires que nous, essentiellement l’Europe de l’Ouest, mais s’est aventuré jusqu’au Proche-Orient, sur les territoires actuels de l'Irak, de la Syrie, du Liban et d'Israël, ainsi qu’en Asie centrale (Techik-Tach, en Ouzbékistan) et en Sibérie.



Jusque dans les années 1950, l’image de Néandertal n’a rien d’humain : le corps trapu et couvert de poils, la musculature puissante, les yeux exorbités sous des arcades sourcilières proéminentes, la mâchoire carrée soulignent une agressivité bestiale, que le bâton tenu dans la main droite ne fait que renforcer. Il n’est pas un homme, plutôt une esquisse d’homme, plus proche de l’animal sauvage et dangereux que de Sapiens, seul doué de culture. Néandertal n’est qu’une brute, sans grâce aucune, à l’intelligence limitée ; un être frustre, plus proche de la bête que de l’homme, incapable du moindre raisonnement.

Depuis les années 50, les recherches en paléontologie, mais aussi plus récemment le décodage du génome de plusieurs espèces du genre Homo, ont apporté une nouvelle lumière sur Néandertal.

Néandertal entre dans le giron du genre humain ; rien ne nous en différencie fondamentalement. Il est « sans doute » un homme comme nous. Au début du XXIe siècle, Marylène Patou-Mathis pousse très loin sa réhabilitation en en faisant un portrait plus que flatteur : « L’anatomie de Néandertal révèle ses grandes aptitudes pour la chasse… Ses orteils […] sont robustes […] ce qui témoigne d’une parfaite adaptation à la course pieds nus et à la marche en terrain accidenté. […] il entendait probablement mieux que nous ». Et la préhistorienne de conclure : « parfaitement adapté physiquement et mentalement, Néandertal a sans doute été le plus grand chasseur de tous les temps ».
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Chacun d’entre nous est à la recherche de ses origines. Cette quête dépasse souvent notre propre histoire et s’étend à la connaissance de nos lointains ancêtres. Tous ces hommes qui nous ont précédés au sein de civilisations à jamais disparues nous troublent. Qui étaient-ils ? Comment vivaient-ils ? Pourquoi ont-ils disparu ? Que reste-t-il dans nos cultures de leurs savoirs, de leurs émotions, de leurs peurs ? Tout homme venant au monde dispose a priori de l’expérience de ceux qui l’ont précédé ; c’est la conscience collective, la mise en commun de toutes les expériences individuelles présentes, mais aussi passées. Cette fameuse mémoire collective enfouie au plus profond de nous, quelle influence exerce-t-elle sur nos comportements ? Quel rôle a-t-elle joué dans la mise en place de nos sociétés dites modernes ?

Comme nous, Neandertal appartient à la grande famille des Hominidés, en cela, il fait partie de notre mémoire collective. Parce qu’il est à la fois si proche et si différent de nous, parmi tous nos ancêtres c’est sans doute le plus fascinant.

Martin Videcoq , amateur passionné de science de l'évolution des hominidés

18/04/2017 : De la Terre au Ciel

 Notre système solaire est-il banal ou unique?
Lien vers la présentation :
https://drive.google.com/file/d/0B7G7GnSPn3J4cVJmNVhfTkRvX00/view?usp=sharing


Mon exposé débutera au VIème siècle av JC dans la Grèce antique lorsque des penseurs installés sur le pourtour de la mer Egée initient les premières démarches scientifiques personnfiées notamment par Thalès Héraclite et Anaximandre (une Terre plate ou cylindrique). Notre planète devient sphérique, mais toujours immobile et au centre du Monde, avec Pythagore et son Ecole. Avec Eudoxe de Cnide, le firmament s'orne de 48 constelllations dont celles du Zodiaque.

A compter du IVème siècle jusqu'au IIème siècle de notre ère, les penseurs et savants grecs dimensionnent la Terre, calculent ses mouvements et déterminent la distance Terre Lune (Erathostène, Hipparque et Aristarque.

Enfin cette période se clôt avec Ptolémée qui consacre le modèle géocentrique.
Après une période durant laquelle l'astronomie a déserté l'Occident (de l'époque), avec la Renaissance, l'astronomie acquiert ses lettres de noblesse avec Copernic, Bruno, Képler, Galilée, la Terre est en mouvement, autour du Soleil et d'elle-même (modèle héliocentrique). Newton édicte au XVIIème siècle la loi universelle de la gravité puis Einstein au début du XXè siècle rompant avec la physique newtonnienne conçoit un espace-temps relatif et déformé par la matière.

La 2ème partie est consacrée au système solaire (support vidéo) en présentant les principales caracréristiques des astres qui le composent et en le situant dans notre galaxie. Je préciserai les mouvements de la Terre, en mentionnant l'incidence de l'année tropique sur le calendrier (cause du remplacement du calendrier julien par le calendrier grégorien), la précession des équinoxes et la nutation,

J'aborderai le couple Terre-Lune et le Soleil (eclipses et marées).
La 3ème paritie sera consacrée aux étoiles et galaxies ( type d'étoile et leur devenir, classification des galaxies) et à l'Univers (image du satellite Planck à l'appui du commentaire).

Enfin pour introduire l'échange, j'aborderai 2 points d'actualité: la découverte du système stellaire Trappist-1 (d'autres mondes possibles?) et les premièrs résultats des données de la mission Rosetta (rôle des comètes dans l'apparition de la vie).

Didier Sibade, retraité, passionné d'astronomie, membre de l'Association Française d'Astronomie

07/03/2017 : Les émissions de gaz à effet de serre de l'agriculture

Jean-Marie Patoureaux




                               Les émissions de gaz à effet de serre de l'agriculture                                                       Quel modèle agricole ?

L'intervenant : Jean-Marie Patoureaux, ingénieur agronome , aujourd'hui à la retraite, a une longue
expérience professionnelle dans les filières agricoles et l'alimentation de qualité, et sa certification :
bonne connaissance de tous les labels agricoles et notamment de l'agriculture biologique, aussi bien
au niveau production que consommation.
C'est dans le cadre de ses responsabilités régionales au CCFD-Terre Solidaire, et notamment au
groupe agroécologie, qu'il a rédigé cette étude. (le CCFD est la première ONG française de
développement et accompagne 750 projets de ses partenaires des Pays du Sud, concernant entre
autre la souveraineté alimentaire).

Le secteur agricole est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre.
Comment peut-il contribuer à limiter significativement le réchauffement climatique ?
Par confrontation de différentes sources documentaires, l'étude analyse tout d'abord dans le détail
les émissions de GES du secteur agricole dans son ensemble,en France et au niveau mondial . Il ne
s'agit donc pas uniquement des émissions de la production agricole, mais aussi de son secteur amont
( intrants chimiques et déforestation essentiellement ), et aval ( transformation, conditionnement,
transports …).
Sont ainsi mises en évidence les dérives du modèle agricole basé sur un apport excessif d'intrants
chimiques.
Mais aussi l'étude passe en revue les fausses solutions proposées actuellement par les décideurs au
plus haut niveau et soutenues par la France, politiquement et financièrement ; fausses solutions car
elles s'appuient sur le développement d'un modèle agricole de production de rente au profit de
l'agrobusiness et au détriment de la petite agriculture familiale. Cela pose donc la question du
modèle agricole à promouvoir pour nourrir 9 milliards d'humains dans le respect de l'Homme et de
la planète.
Ensuite sont proposées des pistes d'actions : pratiques agricoles, mesures à prendre au niveau
politique dans les instances mondiales, européennes et françaises...Mais aussi il s'agit d'interpeller le
consommateur : nos choix de consommation alimentaire ne sont pas neutres, et le pouvoir
consom'acteur peut faire bouger les lignes.

07/03/2017 : Les émissions de gaz à effet de serre de l'agriculture

Intervention du 7 mars 2017
Les émissions de gaz à effet de serre de l'agriculture
Quel modèle agricole ?

L'intervenant : Jean-Marie Patoureaux, ingénieur agronome , aujourd'hui à la retraite, a une longue
expérience professionnelle dans les filières agricoles et l'alimentation de qualité, et sa certification :
bonne connaissance de tous les labels agricoles et notamment de l'agriculture biologique, aussi bien
au niveau production que consommation.

C'est dans le cadre de ses responsabilités régionales au CCFD-Terre Solidaire, et notamment au
groupe agroécologie, qu'il a rédigé cette étude. (le CCFD est la première ONG française de
développement et accompagne 750 projets de ses partenaires des Pays du Sud, concernant entre
autre la souveraineté alimentaire).

Le secteur agricole est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre.
Comment peut-il contribuer à limiter significativement le réchauffement climatique ?
Par confrontation de différentes sources documentaires, l'étude analyse tout d'abord dans le détail
les émissions de GES du secteur agricole dans son ensemble,en France et au niveau mondial . Il ne
s'agit donc pas uniquement des émissions de la production agricole, mais aussi de son secteur amont
( intrants chimiques et déforestation essentiellement ), et aval ( transformation, conditionnement,
transports …).
Sont ainsi mises en évidence les dérives du modèle agricole basé sur un apport excessif d'intrants
chimiques.
Mais aussi l'étude passe en revue les fausses solutions proposées actuellement par les décideurs au
plus haut niveau et soutenues par la France, politiquement et financièrement ; fausses solutions car
elles s'appuient sur le développement d'un modèle agricole de production de rente au profit de
l'agrobusiness et au détriment de la petite agriculture familiale. Cela pose donc la question du
modèle agricole à promouvoir pour nourrir 9 milliards d'humains dans le respect de l'Homme et de
la planète.
Ensuite sont proposées des pistes d'actions : pratiques agricoles, mesures à prendre au niveau
politique dans les instances mondiales, européennes et françaises...Mais aussi il s'agit d'interpeller le
consommateur : nos choix de consommation alimentaire ne sont pas neutres, et le pouvoir
consom'acteur peut faire bouger les lignes.

Jean-Marie Patoureaux

05/01/2017 : Des bio-solutions pour l'agriculture



Des bio-solutions pour l’agriculture


La protection des cultures tient une place à part vis-à-vis des attentes sociétales, les pesticides figurant parmi les risques les plus perçus par le grand public. Cette inquiétude régulièrement relayée par les médias représente le premier risque alimentaire cité par les français loin devant les déséquilibres nutritionnels (alimentation trop grasse ou trop sucrée), les allergies alimentaires ou le risque de contamination microbienne des aliments. Elle écorne durablement l’image de l’agriculture française souvent assimilée à une activité polluante et parfois jugée préjudiciable vis à vis de la santé humaine. Le débat est ouvert et les échanges souvent houleux.

Noyées dans le flot des critiques et des anathèmes qui s’abattent sur la protection phytosanitaire, l’arrivée croissante d’innovations d’origine naturelle et, pour certaines, le large succès qu’elles connaissent dans ce domaine peinent à se faire entendre. Et pourtant, dans l’ignorance des medias, des consommateurs que nous sommes et parfois même d’une partie du monde agricole, ces solutions alternatives ou complémentaires aux produits phytopharmaceutiques traditionnels montent rapidement mais silencieusement en puissance.

Regroupées sous le terme de « bio-solutions », elles font appel à des modes d’action très variés, souvent étonnants voire  passionnants. Investissant toutes les cultures, s’affranchissant de nombreuses contraintes environnementales ou toxicologiques propres aux pesticides conventionnels et s’appuyant sur une très large variété de modes d’action originaux et surprenants, ces bio-solutions ouvrent progressivement un nouvel horizon de la protection des cultures sans pour autant remplacer l’agrochimie traditionnelle qui présente d’autres atouts et engage également ses propres démarches de progrès.

Si ces bio-solutions cumulent de nombreux avantages pour le producteur comme pour le consommateur, nous verrons cependant que le succès que l’on peut leur souhaiter sera largement dépendant d’une prise de conscience de leur potentiel mais aussi de leurs limites ainsi que du bon usage que l’on saura en faire.

Alors ? Evolution ou révolution de la protection des cultures ? Nous tenterons d’y répondre lors de la présentation-débat qui se tiendra le jeudi 5 janvier à 19h00 à la Fruitière Numérique de Lourmarin.

Thierry Castel
 Biologiste