L’intelligence artificielle (I.A.), quèsaco ?

Notre prochaine soirée
Mardi 19 JUIN 2018 à 19h
à la Fruitière numérique de Lourmarin
entrée libre. 
Plus d’info au 06 83 25 55 23
L’intelligence artificielle (I.A.), quèsaco ?

Ce sujet à la mode, surgi récemment dans les médias non spécialisés, désigne des dispositifs réputés imiter ou remplacer l'homme dans la mise en œuvre de ses fonctions cognitives. Remplacer voire supplanter l’homme, est aussi l’objet de nombreuses œuvres de science-fiction - littérature  cinéma.
Le premier à poser la question, dans les années 1950 : « pourra-t-on remplacer l’homme par une machine ou la machine peut-elle avoir une conscience ? » fut A. Turing, le génial mathématicien anglais qui décoda, pendant la seconde guerre mondiale, les messages de la  Kriegsmarine, du chiffreur ENIGMA. Ensuite les recherches sont restées en veille mais dans les années 1980, le développement des techniques numériques, de la robotique, d’ordinateurs de plus en plus puissants, l’émergence des réseaux et d’internet associés à des technologies de mémoires permettant le stockage de quantités phénoménales d’informations ont permis l’émergence de cette nouvelle discipline.
Parmi les techniques les plus souvent mises en avant, l’apprentissage profond et les réseaux de neurones donnent des résultats saisissants. Ces nouveaux outils méritent d’être expliqués, tout comme leur vocabulaire quelquefois déroutant.
Les compétitions de jeux d’Échecs et de Go (2016) entre ordinateurs et champions, où les machines l’ont régulièrement emporté, ont révélé cette nouvelle discipline au grand public. Dans le même temps l’I.A. a pénétré progressivement de nombreux domaines de la vie courante. On peut citer : la traduction et l’écriture automatisées, les transactions financières, l’aide aux enquêtes de police, le renseignement, la justice, la reconnaissance d’images dans différents secteurs (industriels, militaires et environnementaux), l’aide à la décision, la stratégie, l’aide au diagnostic médical, les développements pharmacologiques, les systèmes de contrôle commande (processus, véhicules automatiques et autonomes). Les applications pour la création artistique (peinture, littérature, cinéma)  et les jeux sont bien connues des moins de 30 ans !
Les développements de ces technologies posent des problèmes concrets comme l’évolution de l’emploi et des compétences ; l’opacité de ces systèmes est une source de risques, des biais dans des programmes peuvent les rendent racistes et sexistes, porter atteinte à la démocratie. Le spectre des armes autonomes, l’escalade dans la surveillance apparaissent également alors que les questions de responsabilité juridique sont peu abordées ...
Au-delà de la compétition qui s’est engagée entre grands états et le groupe des GAFAM et BATX, une approche éthique devrait permettre de canaliser ces nouvelles possibilités en assurant un développement harmonieux de nos sociétés humaines.

Deux intervenants, qui ne sont pas des robots,  pour aborder ce sujet :

- Alain Le Douaron, ex-Chef du Département de Recherche "Systèmes Energétiques" chez Renault, ancien Professeur Associé "Innovation" de l'Université et de l’INSA de Rouen.

- Christiane Pernot, ex-Maître de Conférences à la Faculté des Sciences d’Orsay, a soutenu une thèse en chimie-physique et créé le premier master en sciences de l’environnement concernant les pollutions chimiques.


Buffet partagé après le débat : apporter un plat salé ou sucré, boissons fournies

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