Par Michel Claessens, Directeur de la communication
et des
relations extérieures, ITER Organization
99% de
l’Univers visible existe sous la forme de « plasma », le quatrième
état de la matière, qui est en fait un gaz fortement chauffé. Le cœur du Soleil
est aussi un plasma, au sein duquel les noyaux d’hydrogène fusionnent pour
donner naissance à de l’hélium, en libérant une grande quantité d’énergie.
Apprivoiser
cette source d’énergie sur Terre, tel est le but du programme ITER. Actuellement
en construction près d’Aix-en-Provence en France, ITER sera le plus grand
réacteur de fusion (« Tokamak ») du monde. Il sera également le fruit
d’une collaboration internationale sans précédent, associant 35 pays (Chine,
Corée, Etats-Unis, Inde, Japon, Russie et Union européenne).
Les premières
expériences sont prévues au plus tôt en novembre 2020. Avec pour objectif
ultime de démontrer la faisabilité scientifique et technologique de l’énergie
de fusion, ITER est incontournable dans les débats actuels sur l’énergie. Cette
énergie nucléaire, très différente de la « fission », présente en
effet un certain nombre d’avantages, notamment en termes de sûreté et de
respect de l’environnement.
A
l’aide de photos et vidéos, la présentation montrera les travaux en cours. Elle
abordera également les questions de coûts et de calendrier, ainsi que la
perception du public, l’information, l’opposition au nucléaire, etc.
Michel Claessens travaille à ITER Organization
(St-Paul-lez-Durance) depuis avril 2011. Il est docteur en sciences, maître de
conférences à l’Université Libre de Bruxelles et auteur d’une dizaine
d’ouvrages dont « Allo la science ? »,
Hermann, 2011 et « Petit Eloge de
l’incompétence », Quae, 2014.
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